Le
coeur se contracte (systole) et se relâche
(diastole) périodiquement suivant une
fréquence de 70 à 80 cycles
par minute au repos.
Cette fréquence peut être observée
- comptée - au niveau de certaines
artères (cou, poignet, cheville) soit
manuellement, soit à l'aide d'appareils
spécialisés.
Lors d'un exercice physique (travail musculaire),
l'adaptation la plus apparente et la plus
immédiate est l'accroissement de la
fréquence cardiaque (FC). Celui-ci
reflète assez fidèlement l'augmentation
du débit cardiaque et de la consommation
d'oxygène.
D'autre part la FC maximale est atteinte sensiblement
pour la même puissance de l'exercice
nécessaire pour obtenir la consommation
maximale d'oxygène (V02 Max).
Ces relations FC -V02 Max - Puissance se vérifient
aussi bien chez le sédentaire que chez
l'athlète entraîné, si
bien que la FC permet d'évaluer indirectement
le V02 max à partir d'exercices standard
de puissances contrôlées.
Ces informations sont très utiles pour
l'éducateur qui connaît par ailleurs
les moyennes maximales que les sujets peuvent
atteindre, sans danger, selon leur âge
10 à 15 ans - 210; 16 à 20ans
- 200; 21 à 35- 190;
36 à 45 ans - 180 ; 46 à 55
ans - 170 ; au-delà de 56 ans - 160.
En résumé : 220 battements minute
moins l'âge du sujet.
L'éducateur
réglera ses entraînements en
vue de ses objectifs en surveillant les réactions
cardio-pulmonaires des sujets. Par exemple,
s'il veut préparer "le terrain
physiologique" susceptible de supporter
par la suite des charges de travail de plus
en plus importantes (organismes jeunes, adultes
sédentaires, début de saison,
récupération), il travaillera
à environ la moitié du V02 max,
c'est-à-dire à 120-130 battements
minute.
La prise du pouls est également intéressante
immédiatement à la fin d'un
exercice, pour voir le niveau atteint puis
ensuite 30 secondes, 1, 2, 3 minutes après,
pour apprécier comment s'effectue le
retour au calme.